Les stations de métro sont nommées d'après des rues, des parcs, des universités, et d'autres endroits avoisinants.

Leurs origines se divisent comme suit :

Seulement quatre stations ont porté le nom d'une femme : une reine et trois saintes !

Pour plus de renseignements sur le nom d'une station, voir la page historique de cette station.

Peu de stations ont déjà subi un changement substantiel de nom. Celles ayant changé de nom au fil des ans sont : Guy-Concordia (anciennement Guy), Berri-UQAM (anciennement Berri-de Montigny), Jean-Drapeau (anciennement Île-Sainte-Hélène) et Longueuil–Université-de-Sherbrooke (anciennement Longueuil). Plusieurs stations ont cependant changé de nom pendant la planification, notamment Édouard-Montpetit (originalement Vincent-d'Indy) et Lucien-L'Allier (originalement Aqueduc).

Les stations ont toutes été conçues par un architecte différent. Notre réseau de métro, avec celui de Moscou et de Stockholm, est un pionnier de ce concept, adopté par plusieurs métros par la suite. C'est le directeur d'urbanisme de la ville de Montréal, Claude Robillard, qui est à l'origine de ce concept.

Pour en savoir plus sur chaque station, voir la section Architecture dans la page de la station

La distance la plus longue en tunnel entre deux stations est de 2,5 km entre Berri-UQAM et Jean-Drapeau. La distance la plus longue sous terre est de 2,07 km entre De la Concorde et Cartier; sur l'île de Montréal, elle est de 1,45 km entre Place-Saint-Henri et Vendôme. Les distances les plus courtes sont : Peel—McGill (297 m); Saint-Laurent—Berri-UQAM (337 m); et McGill—Place-des-Arts (345 m).

La station la plus profonde du réseau est Charlevoix. Ses quais sont superposés, dont le plus bas (direction Honoré-Beaugrand) se couche à 29,6 mètres sous le sol. Cependant, son quai supérieur ne se trouve qu'à 24,4 mètres de profondeur; les deux quais de la station Lucien-L'Allier sont plus profonds que celui-là, à 27,1 mètres. (Les quais de la ligne jaune à Berri-UQAM le sont aussi, à 27,4 mètres).

Les stations les moins profondes sont Angrignon et Longueuil–Université-de-Sherbrooke, à 4,3 metres. (Le sol à Angrignon est artificiellement surbaissé et atteint le niveau des quais.)

Profondeur des stations
64 Angrignon 4,3m 64 Longueuil–U.-de-Sherbrooke 4,3m 60 Jean-Drapeau 4,6m 60 Jolicoeur 4,6m 60 Place-d'Armes 4,6m 60 Viau 4,6m 59 Champ-de-Mars 5,2m 58 Université-de-Montréal 5,4m 57 Vendôme 6,1m 56 Atwater 7,6m 55 Saint-Laurent 9,1m 54 Honoré-Beaugrand 9,4m 53 LaSalle 9,8m 52 Pie-IX 10,1m — Jean-Talon (ligne orange) 10,4m 51 Sherbrooke 10,4m — Berri-UQAM (ligne orange) 10,7m 48 Laurier 10,7m 48 McGill 10,7m 48 Peel 10,7m 46 Place-des-Arts 11,6m 46 Rosemont 11,6m 45 De Castelnau 11,7m 42 Cadillac 12,2m 42 Jarry 12,2m	42 Préfontaine 12,2m 41 Beaubien 12,5m — Lionel-Groulx (supérieur) 12,5m 40 Fabre 13,0m 39 Mont-Royal 13,4m 38 Outremont 13,8m 37 Langelier 14,0m 36 Joliette 14,3m 35 Parc 15,1m 34 D'Iberville 15,6m 33 Saint-Michel 15,8m 32 Sauvé 15,9m 31 Square-Victoria 16,2m 30 Acadie 16,5m 29 Lionel-Groulx (inférieur) 16,5m 28 Édouard-Montpetit 16,6m — Berri-UQAM (ligne verte) 16,8m 27 Crémazie 16,8m 26 Du Collège 17,1m 25 Radisson 17,4m 24 Côte-des-Neiges 17,6m 20 Côte-Sainte-Catherine 17,7m 20 Côte-Vertu 17,7m 20 Georges-Vanier 17,7m	20 Place-Saint-Henri 17,7m 18 Henri-Bourassa 18,3m 18 Monk 18,3m — Jean-Talon (quai Snowdon) 18,6m 16 Assomption 19,2m 16 Guy-Concordia 19,2m 15 De La Savane 19,4m — Snowdon (supérieur) 19,5m — De L'Église (quai H-Beaugrand) 19,8m 14 Villa-Maria 19,8m 13 Papineau 21,6m 12 Verdun 21,9m 11 Bonaventure 22,6m 10 Frontenac 23,2m 8 Jean-Talon (quai Saint-Michel) 23,8m 8 Plamondon 23,8m 7 Namur 24,1m — Charlevoix (quai Angrignon) 24,4m 6 Snowdon (inférieur) 24,6m 5 De L'Église (quai Angrignon) 25,6m 4 Beaudry 25,9m 3 Lucien-L'Allier 27,1m 2 Berri-UQAM (ligne jaune) 27,4m 1 Charlevoix (quai H-Beaugrand) 29,6m
Source: Benoît Clairoux, Le métro de Montréal: 35 ans déjà.Montréal: Hurtubise HMH, 2001

La pointe la plus profonde du réseau se trouve sur la ligne jaune, qui atteint des profondeurs de 38 mètres.

On se plaint parfois de la chaleur dans le métro l'hiver. En effet, le métro n'est pas climatisé (à part les aires de personnel et quelques édicules). La chaleur dans le réseau est produite par le mouvement des trains, la chaleur corporelle des passagers, et la chaleur des bâtiments avoisinants. Il est alors impossible de baisser le chauffage. Puisque le système de métro est entièrement souterrain, il est plus difficile pour la chaleur de se dissiper. Les passagers ont aussi plus chaud l'hiver à cause de leurs lourds vêtements.

Aussi, le vent qui rend les portes des stations parfois si difficiles à ouvrir est causé par les courants d'air résultant du mouvement des trains. Cette situation a été récemment améliorée par l'installation de portes-papillons à plusieurs stations au cours du programme Réno-Métro 1999-2000.