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Ce complexe étendu a souffert d'importantes modifications au fil des années. La section initial comprenait la station principale, la salle de perception desservant les sorties de la rue Lajeunesse, et le tunnel reliant ces deux éléments. Dès lors, on a ajouté un accès secondaire, un nouveau terminus d'autobus et même un nouveau quai desservant l'extension à Laval. La station original est pour la plupart parée en béton exposé et en céramique couleur terre cuite. Les quais dépouillés sont conçus inhabituellement, sans transept; la passerelle reliant les deux quais n'est pas ouverte au-dessus d'eux. Elle est plutôt reliée aux quais par deux escaliers par côté.
Cette traversée est intégrée au long couloir qui aboutit sur l'immense escalier vers la salle de perception originale, desservant des accès à un coin de rue à l'est de la station, sur la rue Lajeunesse.
Actuellement quatre sorties débouchent sur cette mezzanine, dont les terminus d'autobus de la STM et de la STL. Or la mezzanine et les tunnels sont assez étroits, ce qui peut entraîner des embouteillages aux heures de pointe.
Le mur est de la mezzanine est décoré d'une grande murale composée de 330 blocs de béton, abritant des dessins moulés par des enfants de la ville. Les dessins figurent les thèmes de la vie, le jeu, et les transports urbains; l'oeuvre est intitulée Les Enfants dans la ville.
La mezzanine donne accès direct aux deux îlots du terminus d'autobus de la STM au sud du boul. Henri-Bourassa. Ce terminus, qui constitue aussi la sortie Henri-Bourassa Sud, se compose de bâtiments de transport vitrés de style courant.
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Un second long couloir sous le boul. Henri-Bourassa relie la mezzanine à la sortie Henri-Bourassa Nord et au terminus d'autobus de la STL, aux côtés opposées d'un immeuble. L'accès au terminus STL s'agit d'une petite bouche de métro vitrée sous l'encorbellement de l'édifice, assurant une voie couverte aux marquises longeant les voies d'autobus. L'importance de ce terminus a été grandement réduit depuis l'ouverture des stations de métro à Laval; seules quelques lignes terminent toujours ici.
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La sortie Henri-Bourassa Nord est intégrée à la façade de l'autre côté de l'édifice, sur le boul. Henri-Bourassa. L'accès contient un haut-relief monumental sous le titre Le Réveil de la conscience par la solitude. Les six énormes figures, oeuvres de Jacques Huet, sont de béton. La sculpture sert de mur coupe-feu entre la station et l'immeuble gouvernemental qui y est accolé; les mêmes figures, renversées, se voient de l'autre côté.
Afin de réduire l'affluence excessive et rendre la station plus accessible aux riverains, on a construit une nouvelle entrée très près des quais, sur la rue Berri, et relié directement au transept. Le bâtiment moderne, dont la charpente est bien en évidence, comprend un rez-de-chaussée construit en mezzanine au-dessus des contrôles.
Cet accès est agrémenté par deux murales par son architecte, André Léonard. L'une, sous le titre Les Vents, se trouve au-dessus de l'escalier vers les quais. L'autre, appelée Le Potager, se trouve tout près des contrôles. Ces murales hautement texturées sont composées de blocs et de tubes en terre cuite.
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L'ajout le plus récent, et la modification la plus importante à une station existante depuis la connection de la station Jean-Talon à la ligne bleue en 1984, est l'aménagement d'un troisième quai pour desservir la prolongation à Laval.
Cette modification permet d'alterner entre les trains qui continuent jusqu'à Montmorency et ceux qui finissent leur parcours ici afin de réduire la congestion sur la ligne orange. Les trains qui arrêtent leur parcours ici utilisent le quai original et effectuent le manoeuvre de retournement dans l'ancienne arrière-gare, contournée par la nouvelle voie et le nouveau quai qui desservent les trains qui continuent.
Pour faciliter la correspondance pour les personnes qui prennent le mauvais train, on a construit le nouveau quai à côté de l'ancien et les a reliés directement par deux couloirs.
Les architectes ont choisi un décor complètement différent du restant de la station : par son céramique ardoisé et l'acier inoxydable, cet ajout insiste sur la nouveauté de la prolongation vers Laval. L'élément le plus frappant du nouveau quai est la bande de lumières oranges, posées juste en haut du fond des fenêtres des trains. Leur apparence lorsque le train effectue son entrée en station interpelle l'usager et lui fait remarquer l'arrivée. Les lumières créent aussi des reflets dans le mur opposé et dans les couloirs.
Le schéma décoratif continue jusqu'au couloir reliant les quais à la salle de perception Lajeunesse, relié au couloir de correspondance par un escalier. À la tête et aux pieds de cet escalier se trouvent les deux volets d'une nouvelle oeuvre d'art, .98 d'Axel Morgenthaler. Chacun des deux murales comprend 98 éléments lumineux capables de donner plusieurs millions de couleurs. Contrôlées par ordinateur, ces lampes diffusent des motifs de couleur et de lumière en constante mutation, basées sur la nature, tel un écran à 98 pixels seulement. Ces oeuvres cinéetiques servent de balise et d'enseigne directionnel tout en attirant le regard des passagers.
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