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![]() Les quatre coins de la croix contiennent les escaliers qui assurent la correspondance entre les lignes et la diffusion rapide des passagers depuis la salle de contrôle vers les quais. Une salle des pas perdus sous la ligne orange assure la correspondance entre la ligne orange et le quai Honoré-Beaugrand, ainsi que vers l'escalier principal vers la ligne jaune. Au nord, les escaliers vers le quai Angrignon terminent en de grands volumes aux deux bouts du quai, dont le volume ouest continue vers la ligne jaune. Des escaliers additionnels relient les quais Côte-Vertu et Angrignon ainsi que le quai Honoré-Beaugrand et la ligne jaune. Le grand volume de la station se voit au-dessus de la ligne verte, surplombée par les paliers desservant les quais de la ligne orange. Comme toutes les surfaces de la station, les hauts murs du volume sont revêtus de tuiles d'un gris tranquille, dont les larges étendues sont des proies faciles pour les panneaux publicitaires.
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![]() La salle de contrôle se trouve en haut de la station au centre de la croix. Cet espace vaste entouré de rangées de tourniquets assure l'accès aux quatre cages d'escaliers. Au centre de la salle de contrôle se trouve un banc circulaire en granit noir, couramment appelé « la pilule » ou « la rondelle ». Il encastre une plaque circulaire, oeuvre de Robert LaPalme et Georges Lauda, commémorant l'inauguration du métro. Cette « rondelle » est un lieu populaire de rendez-vous et est souvent entourée d'étudiants de l'UQAM. Un autre monument se trouvant sur l'un des piliers commémore le 25e anniversaire du métro; il renferme une capsule témoin.
La salle de contrôle de la mezzanine est entourée de corridors qui accueillent plusieurs boutiques ainsi que le comptoir de service à la clientèle de la STM.
Depuis le centre, quatre couloirs s'étendent au-dessus du volume de la station vers les accès. Quatre autres accès (à la rue Berri, à la Grande Bibliothèque, et deux au pavillon Judith-Jasmin de l'UQAM) donnent sur la partie centrale de ce niveau.
Trois de ces quatre couloirs s'ouvraient jadis vers les volumes des quais des lignes verte et orange, permettant des vues frappantes. Malheureusement, l'attaque au gaz lacrymogène dans la station en 2001 démontra la nécessité de les fermer, puisqu'elles permettaient la diffusion rapide du gaz partout dans la station. Ceci serait un danger grave lors d'un incendie. L'une des ouvertures a été recouverte et transformée en terrasse de restaurant; heureusement, les deux autres n'ont pas été fermées, mais plutôt recouvertes de baies vitrées, préservant la vue tout en assurant la sécurité.
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Ce terminus est relié au restant de la station par deux escaliers vers le bout ouest des quais de la ligne verte, ainsi que par un long couloir vers l'escalier principal. Ces couloirs en gris ininterrompu sont franchement ennuyeux, quoiqu'une murale récente, Le mur de la paix, embellit maintenant le passage vers les quais du terminus (et dissimule des dommages d'eau). Ses panneaux, assortis aux couleurs du carrelage du quai, arborent le mot « paix » dans plusieurs langues.
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![]() Avec Lionel-Groulx, cette station fut la première après les stations lavalloises à disposer des ascenseurs, dès le 14 septembre 2009. Deux ascenseurs relient les quais de la ligne orange à la mezzanine. Cette dernière est actuellement accessible par les ascenseurs aménagés dans la Grande bibliothèque et dans le pavillon Judith-Jasmin de l'UQAM. Un troisième ascenseur est prévu dans la sortie Saint-Denis. Il est à noter que seule la ligne orange est desservie pour le moment.
L'unique édicule fut reconstruit lors du Réno-Métro 1999, dans le même style postmoderne acier-et-verre qu'aux trois prochaines stations, Beaudry, Papineau et Frontenac. Sa hauteur est insolite pour un édicule de métro; l'étage abrite de la machinerie de ventilation.
Cet édicule est orné d'une statue de Raoul Hunter représentant Mère Émilie Gamelin, pour laquelle est nommé le parc qui inclut l'édicule. Elle est l'une de seulement deux statues figuratives dans le métro, l'autre étant celle de Jacques Cartier à la station Place-Saint-Henri. La statue est l'une des trois oeuvres d'art principales de la station. Une autre consiste en un ensemble de murales au-dessus de l'escalier principal vers la ligne jaune, que les touristes visitant l'Expo 67 ont dû emprunter pour accéder à la Terre des Hommes sur l'île Sainte-Hélène . Relocalisées ici après la fermeture du pavillon principal de la Terre des Hommes qui les avait abritées, elles représentent symboliquement la science et la culture, thèmes principaux de cette exposition. Elles sont les seules huiles sur toile du réseau.
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Enfin, l'oeuvre la plus magistrale et la plus importante de la station est l'immense vitrail à l'extrémité est des quais de la ligne verte. Cette oeuvre, Hommage aux fondateurs de la ville de Montréal de Pierre Gaboriau et Pierre Osterrath, représente trois personnages qui ont participé à la fondation de Montréal : Jérôme le Royer de la Dauversière, qui acheta l'île afin d'en permettre la colonisation; Jeanne Mance, fondatrice de l' Hôtel-Dieu; et Paul Chomedey, sieur de Maisonneuve, premier commandant de la colonie.
![]() L'oeuvre, qui s'étend de l'embouchure du tunnel jusqu'au plafond, est dans des tons de rouges et de bleus et est très moderne et abstraite. Ceci démontre la rébellion qui opposait le courant de l'art québécois lors de sa création, aux règles imposées par Robert LaPalme pour l'art du métro. En tant que directeur artistique du CTM, LaPalme voulait que l'art du métro soit figuratif et raconte l'histoire de Montréal. Son fils, également artiste, a été choisi pour créer ce vitrail; mais la position de son père l'agaçait tellement qu'il partait aussi loin que possible du figuratisme éxigé et le signait par un nom de plume, Gaboriau.
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