ORIGINE DU NOM
Le mont Royal et le monument Sir Georges-Étienne Cartier, vus de la rue du Parc L'avenue du Mont-Royal. Bien qu'atteignant seulement 233 mètres de hauteur, ce qui pourrait inciter plusieurs à le considér comme une simple colline, le mont Royal domine le centre-ville de Montréal. Jacques Cartier le nomma ainsi en 1535 pour honorer son patron, le roi François Ier de France. La montagne donna son nom à l'île de Montréal; réal est une forme alternative de royal dans le vieux français, quoique ça pourrait venir également de la version italienne monte Reale appliquée par un cartographe italien. L'île donna par la suite son nom à la ville, fondée sous le nom de Ville-Marie.

La montagne fait partie de la chaîne Montérégienne, à laquelle elle a aussi donné son nom (en latin Mons Regius). Elle est doté de trois sommets : Westmount, Outremont et Montréal. Contrairement à une croyance populaire, la montagne n'est pas un volcan éteint; elle a été formée par un mouvement de magma qui pénétra l'écorce terrestre pour durcir et devenir une roche trés résistante, le gabbro. Ensuite, la montagne se révéla par l'érosion des alentours.

Le parc du Mont-Royal, joyau du centre-ville, fut aménagé selon les plans du fameux architecte paysagiste Frederick Law Olmsted, à qui l'on doit aussi le Central Park à New York. (Voir aussi Parc.) L'avenue du Mont-Royal est appelée ainsi parce qu'elle mène au pied de la montagne et le bord du parc; elle est aussi une artère importante de l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

 PROFONDEUR DES QUAIS
13,4 m de profondeur
(39e station en profondeur)
 ACHALANDAGE
4 305 252 départs en 2006
(17e station en achalandage)

 LARGEUR DES INTERSTATIONS
Vers Sherbrooke :
Vers Laurier :
932,10 mètres
499,60 mètres

 FAITS DIVERS
Tango de Montréal, by Les Industries perdues Cette murale des Industries perdues, sur la façade d'un édifice longeant la place Gérald-Godin, fut installée lors du réaménagement du square en conjonction avec le projet Réno-Métro de la STCUM. Elle consiste en un poème, « Tango de Montréal », du recueil Sarzènes du poète et politicien Gérald Godin.

Tango de Montréal

Sept heures du matin métro de Montréal
c'est plein d'immigrants
ça se lève de bonne heure
ce monde-là

le vieux cœur de la ville
battrait-il donc encore
grâce à eux

ce vieux cœur usé de la ville
avec ses spasmes
ses embolies
ses souffles au cœur
et tous ses défauts

et toutes les raisons du monde qu'il aurait
de s'arrêter
de rénoncer