Denis Marcotte, briquetier Tango de Montréal, 2000 Emplacement : Place Gérald-Godin, derrière la station de métro Mont-Royal
« Nous nous sommes posé la question : comment souligner la mémoire de quelqu'un ? En représentant son visage ? Pas très bouddhiste comme idée. En inscrivant son nom quelque part ? Un nom ne dit rien à quelqu'un qui ne le connaît pas. En citant un de ses poèmes ? Une citation, c'est toujours un peu le viol d'une oeuvre… Dans ma réflexion, je me suis souvenu que Gérald Godin écrivait parfois ses poèmes sur le côté de sa maison du carré Saint-Louis. C'est ce qui nous a convaincus d'intégrer un de ses poèmes dans notre oeuvre. » Le choix du poème ne se fit pas sans controverse, mais il était de la bonne longueur, et il faisait référence au métro, au commerce (l'av. Mont-Royal), aux résidents du quartier, et à la religion (le monastère avoisinant). Le choix fut approuvé par un comité dont faisait partie la veuve du poète, Pauline Julien.
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Gérald Godin
Sept heures et demie du matin métro de Montréal |